Jouer pour le plaisir
Dans l’article précédent, je
suis venu vous parler du swing. Il en faut un pour jouer. Il n’est pas facile à
apprendre et … ce n’est jamais fini. Mais j’ai bien dit: jouer. Je ne sais faire
que cela, tenter des coups, en inventer. Rien n’est plus plaisant que de
découvrir un nouveau parcours….pour sortir de la routine, il n’y a pas mieux.
Lorsque je joue un parcours
plusieurs fois de suite, j’aime y comprendre la logique de l’architecte et
tenter de déjouer les pièges qu’il nous a tendus. Je joue alors sérieusement,
souvent en silence, concentré à découvrir la meilleure façon de contourner les
obstacles posés devant la balle par l’architecte et son indispensable associé, le greenkeeper.
Le golf, pour m’amuser, je le
joue à l’ancienne, où la balle se trouve,
sans les instruments modernes. C’est un plaisir réel que d’inventer des
coups, imaginer des trajectoires pour se sortir des mauvais pas.
La compétition, qui m’attirait
le plus il y a encore cinq ou six ans, je la joue avec le télémètre. Pas
question d’être en infériorité par rapport au champ des autres joueurs. Je
cherche alors dans mon jeu la régularité. Ma cible favorite reste, le centre du
fairway. Je suis en âge d’avoir eu pour exemple Jean Garaialde lorsqu’il était
l’invité du Tour des anciens joueurs du Tournoi des 5 Nations de rugby.
J’aimais sa façon de se montrer patient sur le parcours et quand l’opportunité
de planter un birdie se présentait, il ne la ratait pas. Entre Toulouse, Tarbes,
Pau et Biarritz, il alignait 4 parcours sous le par avec une facilité très
riche d’enseignement pour tous les amoureux de ce jeu.
Je suis en train de vous dire
que c’est le plaisir du jeu qui me fait revenir chaque fois sur un parcours. A
la fin d’une partie je dis rarement ne pas être content. Comme chacun, j’aurai
voulu mieux jouer… mais je ne me plains pas. Pour le moins, si nous venons jouer c’est que
nous sommes en bonne santé.
Chacun doit jouer comme il
l’entend, comme cela lui plaît. Il n’y a pas de jugement à la fin d’une partie. Jamais juger...une règle, j'y reviendrai.
Michel
Prieu
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