Un jeu inspirant, un sport engageant,
Le golf, connaissez-vous vraiment ? (De l'apport des neurosciences) Michel Prieu
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Bonjour à tous,
Impossible
de boucler cet épisode de Ryder Cup sur le National sans évoquer le rôle du
capitaine Thomas Bjorn et celui de Francesco Molinari. Chacun à leur manière ont
apporté un éclairage particulier au jeu qui nous fait vibrer et faire du sport
toute l’année.
J’aime
le jeu d’équipe proposé par le golf. Je trouve qu’il révèle les joueurs à
eux-mêmes et aux autres. Comment comprendre la métamorphose de joueurs comme Ian Poulter et Sergio Garcia cette année
alors qu’ils étaient hors-jeu dans leur golf depuis deux ans ? Le
capitaine a su les sélectionner et ils ont joué leur rôle attendu. Ceci montre
la classe du capitaine et celle des joueurs respectueux de son choix. Cette
capacité à répondre présent le jour J est une qualité fondamentale dans le
sport et le golf en particulier où notre responsabilité est directement
engagée. Combien de fois avons-nous été déçus de notre prestation ? Savons-nous
pourquoi ?
Je
vous dirai dans quelques temps comment vous y préparer. Un nouveau livre est
sur mon clavier. Je vous dirai tout ce que je sais qui peut vous aider dans
votre golf mais plus encore dans votre vie.
Promotion
et sélection faites, le capitaine doit ensuite pour composer les paires. Il y
avait de jeunes joueurs dans l’équipe, nous sommes en changement de générations
pour le moment. Cela pourrait changer si les joueurs voulaient réfléchir un peu
plus et observer Woods comme je l’ai dit dans les pages précédentes. Tiger avec
tous ces ennuis a dû se poser les bonnes questions comme chacun est contraint à
le faire à un moment de sa vie. Rarement sur un événement heureux mais sur une
vraie embardée du destin. Un sale coup.
Vers
30 ans les rugbymen ou footeux… pensent qu’ils sont trop vieux. Les golfeurs,
c’est 40, les dirigeants vers 50 (leurs patrons le leur fait remarquer dès
45…). Pas une démission, une sorte de perte d’énergie. Un brin de lassitude.
C’est une impression personnelle qui ne passe que si l’on décide de faire un
bilan sérieux. Répondre à : « qu’ai-je fais de mon talent ? ».
Les
joueurs de golf en ont assez de leurs voyages et de passer leur temps loin de
chez eux alors ils pensent reconversion… Alors qu’ils pourraient revoir leur manière
de jouer, composer leur programme différemment et continuer. Je dis cela pour
les professionnels mais vous aurez traduit immédiatement pour les amateurs.
Fabuleux dérivatif que d’avoir des possibilités de jouer illimitées ou presque
quand il est possible d’envisager une autre manière de travailler. A 50 ans
beaucoup d’entre nous deviennent suffisamment mature pour décider de changer de
manière de gagner leur vie. Les opportunités de créer son propre emploi n’ont
jamais été si grandes, les formations pour y arriver jamais si nombreuses. Sur
ce point j’ai une belle expérience en France comme à l’étranger. Chaque fois
que je peux j’aide les jeunes et d’autres à se lancer, comme au golf.
Ce
ne sont pas les neurones qui manquent au contraire chaque jour où l’on apprend
on en crée un peu plus, en tout cas plus que l’on en perd. Nous avons un corps
et un cerveau qui sont de formidables machines. En fait, elles ne s’usent que
si l’on ne s’en sert pas.
Bjorn
donc a su maîtriser son affaire et se montrer beaucoup plus ouvert que son attitude
de joueur ne nous l’a montré. Il a su donner une âme à son équipe et composer
les équilibres de jeu qui les ont fait gagner des points essentiels. Furick n’a
pas su maîtriser les egos de ses joueurs…
Venons-en
à cette équipe « Moliwood » qui a gagné tous ses matches. La
caractéristique principale de ces deux joueurs étant une maîtrise personnelle
et une précision de coup exceptionnelle. Je ne vais pas insister sur Tommy
Fleetwood, le chouchou de mon amie Isa alias « Pimprenelle ». Il est beau,
gracieux et avenant, les dames vont s’en occuper.
Celui
qui m’intéresse c’est Francisco dont les statistiques si importantes à suivre
par tout joueur ambitieux ont montré des progrès sensibles encore cette année.
D’abord parlant mesure, 35 ans pas un perdreau de l’année, mais 1,72 m sous la
toise ce qui n’est pas un colosse comme Koepka. Je mesure comme lui. Depuis des
années déjà ses progrès au drive sont réguliers. Pas loin de 4 m de gain par an.
Son geste certainement avec le matériel et un entraînement physique adéquat.
Pas de changement particulier de physionomie, une alimentation équilibrée. Ce
n’est pas un joueur de rugby.
Cette
année 75% de greens touchés en régulation sur l’ensemble des tournois, tous
continents confondus. Avant d’arriver dans les premiers mondiaux, Francisco
était déjà un monstre de régularité, un peu à la Kuchar, jamais gagnant mais souvent
dans les 10 premiers. L’ambition chevillée au corps et confiance en soi…des
atouts de progrès.
Du
calme pour placer la balle afin de s’ouvrir des opportunités sur le coup
suivant. Un calme apparent, bien contrôlé et depuis des années une sûreté de
putt au-dessous de 1,80 put par tour. Colosse du petit jeu sans aucun doute ;
avec sa taille il a dû travailler le sujet très tôt avant d’arriver à passer
300m au drive (juste cette année). Plus de distance mais moins de précision (je
suppose qu’il prend plus de risques et s’engage beaucoup plus
physiquement) : 8 points de moyenne perdus, 67 aujourd’hui pour 75% il y a
4 ou 5 ans de mémoire. Petit bémol, le bunker-putt moins de 50% va falloir
qu’il bosse cet hiver !
Ce
joueur met en lumière le travail de son coach Dave Alred. Certainement un
maître dans l’approche mentale de la routine de jeu. Pas un nouveau dans le
landerneau puisqu’il a déjà accompagné Padraig Harrington et Luke Donald dans
leurs grandes années. Surtout Sir Jony Wilkinson, maître ès rugby dont
s’inspire aujourd’hui Damian McKenzie, ouvreur de Chiefs au pays des Maoris et
des All Blacks.
Tous
appliquent une discipline de fer dans leurs routines respectives. Le cerveau
aime la routine mais créer la sienne, celle qui vous sécurise dans le jeu, qui assure
notre réussite dans l’exécution d’un coup est un foutu chemin difficile. La
créer puis la faire évoluer et surtout la suivre avec assiduité…
Dans
ces pages je vous en donne une trame pour vous inspirer mais je ne peux vous
aider à l’affiner que quand je vous vois jouer à « GOLF ENTRE DEUX
MONDES ». Nous comparons nos deux mondes à ces occasions et je sais ce que
cela fait au bout de cinq parcours. Mon intention dans l’exercice de la routine
est d’affiner la perception de nos émotions, de les gommer et de nous permettre
de jouer le coup en confiance. Construire ainsi notre confiance en soi est un
bel exemple pour plus tard avoir confiance en nous dans les autres secteurs de notre
vie. Apprentissage intéressant à plus d’un titre.
J’ai
vu Harrington ou Sing à l’agonie au TPC Summerlin de Las Vegas lutter le
vendredi sur chaque trou pour sauver le cut et passer deux tours de plus pour
simplement payer leurs factures. Immense souvenir de ce moment douloureux qui
magnifie leurs victoires suivantes. Ils ont résisté à l’envie de laisser
tomber. Molinari est ainsi fait, il joue à la limite, avec sérieux et montre de
la sérénité. Son niveau de précision est une marque de caractère, une mâle
assurance comme je les aime dans ce jeu. Pas flamboyant mais usant pour
l’adversaire en match-play, façon rouleau compresseur pour le parcours en
évitant les erreurs et dominer son sujet.
Ce
joueur est inspirant pour tous les amateurs qui se piquent de vouloir jouer
leur meilleur chaque dimanche. Je viens de lire le livre de Frédéric Leroux,
coach de golf (entre autres disciplines) qui a accompagné de nombreux joueurs
du circuit. Vous y lirez des témoignages de Levy, Quesne, Havret et Jacquelin.
Il confirme ce que je vous dis dans ces pages d’une autre façon. Il vous donne
des clés pour gagner des coups sur le parcours. Produit et vendu sur Amazon, il
est d’excellent conseil dans un discours moins intrusif que le mien. Ceci étant
je vous dis que pour jouer encore régulièrement moins de 5 (des boules jaunes)
j’applique impérativement tout ce qu’il dit et j’y ajoute quelques détails
supplémentaires, histoire de me démarquer.
A SUIVRE :
Bon,
l’hiver va arriver, le moment de vous entraîner pour ne pas perdre les progrès
que vous avez fait cet été. Je vous conseille tout particulièrement comme le
fait Ludovic d’utiliser les qualités de votre cerveau et sa candeur aussi. Il
ne fait pas la différence entre une image mentale et la réalité. Une
visualisation imaginée et une séance au practice. Alors profitez de chaque
stop quand vous conduisez : imaginez-vous en train de réaliser un swing
parfait. Au bout de l’hiver vous aurez fait des progrès. N’en doutez pas,
testez !
Tout
l’hiver, occupez-vous de votre enfant intérieur. Deux fois en peu de temps que
je vous le dis : vous l’avez oublié mais vous avez été enfant. Vous avez
appris à marcher ou parler en vous inspirant de vos parents. Vous avez grandi
par mimétisme. Revenez à ce petit jeu et mimez 3 minutes par jour ce geste de
swing qui vous échappe si souvent. Mimez-le lentement, le plus lentement
possible (45 secondes). Complètement avec ou sans grip. Sentez vos muscles
travailler, vos sentiments qui passent, l’image de sa perfection, le gout de
votre salive, le bruit de votre environnement…
Ces
cinq minutes de « méditation dynamique », (cet instant de
recueillement, moment intime du joueur passionné) ont pour valeur d’engrammer
votre cerveau, d’en préparer une mémoire automatique, doublée des mémoires
cellulaires dans tous vos muscles. Pas une galéjade, un pur cours de
neurosciences. Ne riez pas, ça fonctionne grave ! Soyez curieux, cela vous
fera des neurones supplémentaires pour vos soirées d’hiver. Personnellement
j’applique ces conseils pour ne pas me sentir coupable de passer aujourd’hui
peu de temps au practice…
« GOLF
ENTRE DEUX MONDES » va changer de réseau et passer du fairway à la vidéo
pour vous donner de vive voix des idées comme vous n’imaginez pas….
En
attendant, bon golf à tous !
Michel Prieu
legolfaucoeur.blogspot.com
tribunepourtout.blogspot.com
variationsetideesrugby.blogspot.com
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