Pour aller plus loin dans votre pratique:
https://www.youtube.com/watch?v=gqxjTpj7PV8
Bonjour mes amis,
J’étais
parti aux Canada et en Californie pour construire un peu mieux la structure de
NCS (New Champion school), le bébé de Golf Entre Deux Mondes.
Ce
machin inspiré des All Blacks néozélandais qui dominent le monde du rugby depuis
que ce jeu de ballon ovale existe. Je vous le concède projet élitiste, mais dans
le domaine je n’ai fait que suivre l’école qui m’a appris, celle de la
République. C’est vrai, c’était hier mais elle m’a appris à apprendre.

Je
considère qu’en golf nous avons peu de dirigeants clairvoyants (comme en rugby
et en tennis). Des gens amateurs, bénévoles et attentionnés, attachés à leur
clocher, mais dans l’époque professionnelle que nous vivons pas vraiment
compétents.
Comment
peut-on passer 40 ans dans une fédération de golf ou de rugby et voir ses
meilleurs joueurs représentant le pays se faire étriller par les autres Nations
qui autrefois nous respectaient ? Je ne suis pas passéiste, je pense en ce
moment même comment demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Je veux contribuer à
faire gagner du temps aux plus jeunes. Pas enseigner, pas pérorer, donner juste
une information. Ils décideront pour eux-mêmes. Ils sont plus intelligents que
nous ne l’étions à leur âge.
L’exigence du niveau mondial
Trop
occupé à faire marcher les usines que des actionnaires m’avaient confié, je
voulais aussi pour mon équilibre personnel être un bon joueur de golf. Pour
descendre en dessous de 5 de handicap, vous en êtes d’accord (pour ceux qui ont
essayé) , s’en occuper est le meilleur moyen d’y arriver.
Je
n’avais pas le temps alors intuitivement j’ai créé des raccourcis. J’ai utilisé
ce que les pilotes d’avions, les skieurs, beaucoup de sportifs et de virtuoses
se servent …, mais aussi les ouvriers que j’avais invité à apprendre à produire
des pièces derrière des ordinateurs pour surveiller les machines dont ils
étaient éloignés : j’ai visualisé. Pour tout, pour ma vie, pour le jeu…

Ainsi
avec mes indispensables et respectés collaborateurs, nous avons montré comment
mieux forger à des américains et des japonais. Les gens de Volkswagen ont
triché mais ceux de Mercedes , Bosch ou BMW, Renault, Nissan ont apprécié… Tout
cela pour vous dire que le projet international, j’y ai trempé.
La
curiosité, les voyages m’ont donné l’opportunité d’observer des joueurs qui ont
gagné : Woods, fils de Arnold et de Jack, mais aussi Ballesteros père de
Jose Maria, Fred le copain de mon coach Michaël au Valley Club. Constater et détester l’amertume
de voir nos meilleurs français dans le même jeu qui flanchaient au moment de
gagner.
Que
tirer d’une telle diatribe ? Que français, nous ne sommes pas préparés à
travailler dans le golf, le rugby, et le tennis pour arriver gagner sur le plan
mondial passé notre jeunesse. Un trou se crée entre 20 et 23 ans .
Dans d’autres sports , on sait faire…
J’admire
Onesta, Parker, Deschamp, tous fils de…parce qu’ils ont sorti de leur confort
tous les joueurs qu’ils ont éduqués. Ils les ont poussés dans leurs derniers
retranchements. Bien aidés par ceux qui bien avant ont proposé aux enfants les
initiations à leur jeu de ballon.
On
ne peut être virtuose sans avoir du talent. Dommage de venir doucher l’humeur
des rêveurs, mais pour atteindre le zénith de son meilleur, chacun doit bosser,
beaucoup bosser et très tôt. Travailler ça fait peur, c’est dur, mais c’est le
seul moyen de créer le chemin du meilleur de soi-même.
Roland
Garros nous donne un nouvel exemple ou plusieurs : Federer-Wawrinka et
Thiem-Monfils. Les deux premiers sortent leur meilleur et Monfils « s’excuse
« de trouver Thiem meilleur ». Il a pour objectif d’être meilleur,
mais n’a pas mis les actions en place pour l’être.

En
golf, qui est capable de former de bons joueurs nationaux ? Pleins de
pros. Internationaux Européens ? Un peu moins. Mondiaux ? Aucun. Pas
une lâche attaque, un constat. En Espagne ? Plein. En Belgique ?
Aussi, marrant car depuis peu, merci Nicolas (Colsaert pour les amis). En Italie ?
Aussi.
L’excellence fait appel a de multiples exigences
Quelle
leçon tirer d’un tel constat ? Que nous ne préparons pas les enfants
suffisamment rigoureusement. Que leur équilibre éducatif, sportif n’est pas
cohérent. Leur développement personnel est insuffisant. Conséquence, au moment
de décrocher la victoire, ils n’ont pas les clés pour maîtriser le dernier
geste. La concurrence ? Foutaise, elle existe pour tous.
Que
disait à ce sujet Céline Boutier, dernièrement ? Je veux bien l’aider à
débriefer ce qu’elle vient de vivre. Idem pour Jean Van de Velde, Greg Havret,
Thomas Levet… Les plus jeunes aussi, cela pourrait les aider. Le golf, ils
connaissent mais le niveau d’excellence ? Ses exigences ? Leurs
qualités ? Leurs faiblesses ? Leurs valeurs ?...
Quelle
outrecuidance dans ces propos diront certains, mais simplement mettons nous
autour d’une table et prenons le temps d’étudier
les exemples d’échecs. L’échec est l’opportunité unique de progresser. A
condition de ne pas éluder les sujets qui fâchent.
L’attitude
mentale demande des qualités et chez personne, elles ne sont jamais toutes au
sommet. « Tout est toujours parfait ! » pourtant. Cela veut dire
qu’il faut accepter cela et faire un pas de plus chaque jour pour combler les
écarts.
Au
plan mondial il en est question à tout moment et aucun de nos joueurs n’est
prêt pour la joute finale. Une excuse vient toujours pour justifier le résultat
passé.
En
fait, pas assez préparé, pas bien orienté, pas lucide, stressé. Des mots souvent sensés mais quels actes pour se
rapprocher du sommet imaginé ?
L’excellence
rime avec souffrance diront beaucoup, je préfère avec intelligence.
J’ai
aimé découvrir KoepKa, Streellman, Simpson, Finau… il y a 5 ans. Tous sont
présents mais un seul a gagné des majeurs. Les autres placés pas encore
gagnants. Koepka, nous le prenons pour un robot, mécanique, or sa finesse d’analyse
est remarquable. Humeur égale, génial pour un joueur , contrôle momentané…
Sphinx mais pas émasculé. Stratégie assurée, quand il arrive sur le parcours
même bouffé par l’émotion (entrer dans l’histoire n’est pas une petite leçon)
la mécanique du corps est super automatisée, le rythme est cohérent : le
travail accompli prend la suite. Les
automatismes sont créés même si le moral est perturbé.
Qui
l’a formé ? Et les autres premiers mondiaux ? Des artisans, coach d’université,
des opportunités ou concours de circonstances. Qui fait la réputation du coach ?
L’éducateur, l’entraîneur, le confident, le leader ou son élève qui se met en
lumière ? Qui est le miroir de qui ?
Des chiffres qui me désolent…
Des
chiffres que personnes ne veut diffuser : sur 100 joueurs formés, 75
arrêtent au bout de 2 ans, 90 au bout de 5 ans. Chiffres des USA avec un autre
plus inquiétant : parmi ceux qui résistent et qui ont stabilisé leur golf
(Index ou hcp moyen 26) 3% seulement descendent de 4 points en 10 ans. Autant
dire que la volonté de s’améliorer est laissée au vestiaire ou au bar au profit
de la convivialité.
Pas
de critique à cela, chacun fait un choix. Comment ne pas avoir plus envie de
progresser dans son activité ? Comment admettre de stagner à un index sans
tenter de progresser ? Que fait - on de notre ego ? Les joueurs de
golf ne parlent lors d’une partie que de leurs meilleurs coups. Pourquoi ne pas
avoir encore compris que jouer 18 avec quelques idées simples d’organisation
est des plus facile ? Personnellement, je démontre cela cela à mes amis en
5 parcours sans toucher au swing.
Je
viens d’apprendre que depuis un an mon mentor Michaël Wolseley a des résultats épatants
avec ses élèves. Fruit de 40 ans de recherche, dont une partie à l’université
pour étudier les neurosciences. J’ai fait comme lui depuis 2014 pour comprendre
comment fonctionne notre cerveau et l’appliquer au golf.
Chacun
dans notre domaine nous avons trouvé les mots pour expliquer comment swinguer
en conscience et préparer son jeu en toute circonstance. Cela fait tomber
nombre de croyances…
Enfin une innovation technique : Special delivery et inertial signature
Fini
les réflexions du up and down , du yo-yo des scores, la régularité est dans l’intention
de jouer en serrant le jeu. Moins d’incertitude sur un résultat. La précision
en ressentant le mouvement dans les mains, en oubliant la stricte technique.
La
vitesse dans une main et la force dans l’autre sans confondre les segments du
corps chargés de les produire. Un geste clairement expliqué, qui préserve l’ensemble
du corps. Geste qui évite les efforts pour conserver la trilogie longueur-direction-précision.
Mouvement compris de la même façon par un chinois, américain ou un français…
Rassurez-vous
il est prévu qu’il vienne expliquer son innovation aux Pros pour pouvoir la multiplier.
Le golf mérite cela alors qu’il est à un tournant. Il a besoin de se régénérer,
de franchir un palier, de choisir d’autres voies pour le pratiquer.
Je pense
véritablement que « Specail Delivery » est une méthode universelle.
Une chance de faire évoluer le milieu, car tout l’univers du golf amateur joue
à un faible niveau, je vous l’ai maintes fois signifié.
Bémol,
les pros déjà certifiés vont devoir repartir à l’école pour apprendre la meilleure
façon de s’adresser à leurs élèves. Combler le déficit de communication, de
relation, de confiance en soi, de volonté et de détermination…. Les cours sont
déjà prêts et les ateliers de formation aussi dans ce but.
Pourquoi
un tel déploiement de moyens en complément des brevets d’état? Pour aider
les clients. Les inspirer pour les inviter à changer, à poursuivre leur progrès
une fois initiés. Prendre des précautions oratoires pour leur parler de leur
ego, les sécuriser pour faciliter le changement. Laisser tomber les habitudes
qui n’ont pas donné de bons résultats depuis des années au profit de nouvelles
qui permettraient de mieux jouer.
Un
tel investissement mérite récompenses pour les enseignants : plus de clients,
plus de résultats, un meilleur retour financier. La possibilité d’enseigner
plus facilement et plus rapidement aux débutants, des cours collectifs plus
efficaces. Un apprentissage par le jeu plus ludique.
L’opportunité
pour les enfants (candidats potentiels de NCS) de les faire jouer en formation
initiale dès le premier jour. De leur permettre d’entrer sur un terrain en moins
de 20 heures de cours avec un niveau de réussite jamais réalisé.

Ces
chiffres et cette idée m’ont hanté depuis que je sais jouer. M’ont sorti des
parcours car je ne voulais pas y passer ma journée.
La
création des golfs s’est multipliée mais tous galèrent pour trouver des solutions
afin d’être mieux exploités.
Le
golf est fait pour jouer et on l’a oublié. Trop compliqué à bien jouer, c’est
ce qui est expliqué. Une opportunité vient de s’ouvrir, donnez moi un peu de
temps pour vous la faire adopter.

Pour
NCS, projet privilégié, l’occasion de créer un label pour ne faire travailler
que des Pros avec le même niveau de qualité. Sans brusquer les choses, attendre
que les progrès réalisés par un enseignement de plus haut niveau, des pros bien
formés aux techniques modernes produise ses effets.
Toute
proportion gardée dans ma vie professionnelle c’est ainsi que toutes les
innovations que mes équipes ont réalisé ont fini par percer.
Pour
la première fois c’est le sport et ce golf qui m’a tant donné qui va me donner cette joie.
Michel Prieu
legolfaucoeur.blogspot.com
tribunepourtout.blogspot.com
variationsetideesrugby.blogspot.com
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