Un jeu inspirant, un sport engageant,
Le golf, connaissez-vous vraiment ? (De l'apport des neurosciences) Michel Prieu
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Bonjour à tous,
Savez-vous
être focus ?
Savez-vous ce que c’est d’être focus ? C’est juste ce
sur quoi je porte mon attention.
Pourquoi
est-ce que je vous parle de ça ? Bien sûr cela concerne notre jeu favori
mais en même temps tous les moments de notre vie. Vous avez remarqué comme il
est facile de se laisser embarquer par le fonctionnement automatique de notre
cerveau. Il fait souvent ce qu’il veut et vient nous déranger au moment de
jouer.
Notre
cerveau injecte des idées non souhaitées si l’on n’a pas la conscience de se
qui se passe en nous en se disposant pour jouer. Il est en fonctionnement permanent,
difficile de l’arrêter. Il est sympa en fait, c’est juste pour nous éviter un
échec ou chercher du plaisir. Et pour ce faire il fonctionne à la vitesse de la
lumière. Nous reproduisons tous les jours les mêmes raisonnements, les mêmes
comportements dont certains nous ont été dictés par le voisin, un prof ou nos
parents.
Par
exemple, « tu es maladroit, tu ne seras jamais bon au golf » ou
encore « Je suis incapable de sortir du bunker », sans parler du radical: "normal je suis nul" …Si l’on pense cela, figurez-vous que l’on ne risque pas de réussir ce que l’on entreprend. Je vous
explique plein de choses comme cela dans mes parcours accompagnés. avec « GOLF ENTRE
DEUX MONDES ». On parle y plus de philosophie de vie que de technique de golf. je laisse cela aux pros...
Revenons
à focus. Etre focus sur un objectif contrairement à ce que l’on croit cela
s’apprend. Visualiser, créer l’image mentale de ce que l’on veut être ou
réaliser s’éduque. Cela demande une réflexion, une projection, l’envie, la
foi, l’estime de soi, un peu de volonté et de détermination…Personnellement
quand je veux montrer à quelqu’un qui veut améliorer son jeu, j’essaie de lui
donner conscience de tous ces points. Curieusement pour beaucoup j’y arrive. J’ai
appris dans des livres et conférences. Pourquoi pas vous ?
Focus
pour jouer un coup par exemple, est essentiellement un point de ma routine. Je
me moque de savoir si mon swing est en place, s’il est beau et régulier. Je décide
de l’endroit où je veux poser la balle. Je le fixe, je m’en imprègne, je « vois »
la balle faire exactement ce que je veux... Plus le point choisi est précis et
plus j’ai des chances d’y aller. Je réussis souvent mais pas toujours, alors j’essaie
de comprendre mon erreur en partant vers ma balle. Michaël Wolseley m’a appris
à jouer comme cela, je ne l’en remercierai jamais assez pour ça !
Quand
j’interroge un joueur qui râle parce qu’il vient de rater un coup, c’est
souvent la question qui tue, parce qu’en général il me répond : « je
veux aller là !». S’il est au practice il me montre tout l’espace, et sur
le tee de départ le fairway… Son intention est trop vague pour réussir ce qu’il
veut faire : il n’est pas focus.
Depuis
pas mal de temps je cherche à démontrer aux enseignants professionnels que ce
qu’ils nous donnent comme information pour nous apprendre le swing sont
incomplètes. Les clients ne sont pas toujours contents, attendent des
informations solides et n’ont que des astuces pour palier leur défaut. Les pros
son mal à l’aise car ils voudraient voir leurs clients progresser.
Je
suis focus sur ces problèmes de communication depuis un moment. En fait ils
sont insolubles à cause du stress de chacun.
Le
client stressé par toute raison possible (un retard, la culpabilité d’être au
golf, un enfant pas bien, la peur de mal faire, de ne pas réussir, se trouver
nul avoir peur de se remettre en question… ) ; le pro est énervé (ce
client ne s’entraîne pas, il répète la même chose , distrait, contracté,
dérangé sans arrêt au téléphone…) d’où un message incomplet. Le tout fait que
les messages échangés lors de la séance ne sont pas inspirants. De toute façon
le cerveau du client n’imprime pas dans la mémoire du client. C’est mécanique,
physiologique autant que psychologique. Pour prendre un cours de golf et le
recevoir, le donner, être focus sur son sujet aide à le réaliser.focus sur son sujet aide à le réaliser.
C’est
aussi vrai chez les grands joueurs. Les européens étaient focus sur la Ryder
Cup et pas les américains, aussi ils ont pris une raclée. Déjà concentrés sur
le prochain match, chez eux. Focus imposé par leur fierté et le public associé…
Vous
savez que ce qui m’a permis de progresser au golf c’est d’avoir tenté de
progresser chaque jour un peu plus. Je ne comprends pas de voir une dame ou un
monsieur qui a du talent dans sa vie personnelle et joue au golf comme une
pelle. C’est maladif chez moi, je suis malheureux pour eux. Je ne devrais pas.
C’est
pareil pour les professionnels français. Quand ils jouent un tournoi, je note
qu’ils ne sont pas focus sur ce qu’ils font. Même quand ils parlent dans les
journaux en exprimant des regrets pour des points techniques qu’ils n’ont pas
réglés (Greg Havret) ou qu’ils ne croient pas à un objectif qui les fait rêver(Alex Levy). Comment je vois ça ? Leur attitude : le corps ne ment
jamais. Je suis focus sur leur manière de jouer. Ce n’est pas une question de
talent, ils l’ont pour en arriver où ils sont et vivre de leur passion.
Bruny Surin (Champion Olympique de 100m exprime superbement ce que je vous dis là!
Ils
ont envie de passer à l’étape supérieure mais ont du mal à trouver le chemin
pour y arriver. Je crois qu’ils sont focus sur ce qui ne va pas trop souvent. Qu’ils
ne cultivent pas assez ce qu’ils savent bien réaliser. Leur bibliothèque vidéo
personnelle est encombrée de situations où ils ont échoué ou craint de le
faire. Ont-ils pris soin de se féliciter sur des petits riens à l’entraînement,
dans un moment de leur journée ?
J’en
doute mais vous avez compris que je parle de moi comme de vous. Français nous
ne sommes pas les champions de la pensée positive. Attention pas celle qui nous
fait rêver sans rien tenter. Non celle qui fait que l’on prend conscience de ce
que l’on veut faire et que l’on agit pour le concrétiser du mieux possible. Même si
ce n’est jamais parfait. On ne peut être maître de son jeu le jour où l’on
débute. L’apprentissage et le plaisir des petites réussites fera monter peu à
peu le niveau de performance…
Le
cerveau nous permet de changer tout ce qui ne nous plaît pas en nous !
Pourquoi ne pas en prendre l’engagement ? Si vous le décidez, venez à
« GOLF ENTRE DEUX MONDES ». Je peux vous accompagner sur cette voie
et vous continuerez quand vous aurez accomplis vos premiers progrès.
Pour
être focus sur un sujet, il faut déjà avoir une intention et l’exprimer
clairement. Votre cerveau ne comprend que ce que vous lui demandez
spécifiquement.
Sans
objectif clair votre cerveau va se polariser sur trois choses principales et
papillonner entre :
-
La
crainte, la douleur, la peur de l’échec
-
La
recherche du plaisir
-
La
demande des autres (d’où la pression)
Dans
ce cas vous n’êtes jamais dans votre action « ici et maintenant ».
Vous n’êtes jamais focus. Vous devez mettre en place une routine pour vos
compartiments de jeu. Si vous êtes débutant ou même joueur chevronné, profitez des nombreuses vidéos des
joueurs internationaux (une fille pour les filles; un garçon ou une fille pour
un garçon. Aucun sexisme dans ce choix!). Regardez-les swinguer, imprégnez vous du chemin du club. Inspirez
vous des appuis au sol, de la manière de s’organiser. Pas longtemps mais chaque
jour pendant 45 jours…Vous constaterez que votre swing va s’améliorer.
De
temps en temps mettez votre figure à la place de la sienne et ressentez le
plaisir que cela vous donne de swinguer de manière fluide. Ne cherchez pas à le
copier, votre cerveau s’en occupe pour vous. Soyez décontracté, éventuellement
avant de penser à cela, respirez en cohérence cardiaque…Mieux méditez, ouvrez
vos sens à ce que vous imaginez; sentez les odeurs qui sont dans votre image; notez
les bruits qui vous entourent; sentez les muscles qui travaillent, fermez les
yeux pour mieux voir en vous…
Soyez
focus sur ce que vous faites. Et en commentaire dans quelques temps quand vous
aurez pratiqué cela assidûment, (45 jours en suivant ou plus mais pas moins)
vous me direz ce que cela vous fait. Répétez, répétez, vous avez bien 10
minutes à vous par jour. Non ? Alors prenez le temps!
Personnellement,
j’applique cela depuis que j’ai appris que cela fonctionnait et chaque jour j’ai
fait des progrès. Je joue moins mais je conserve mon niveau, j'écris pour NCS, je suis devenu
maître de mon sujet.
Bientôt
je vous en dirai plus, commencez à vous entraîner, justement c’est l’hiver qui
arrive, il fait moins froid chez soi.
Bon
courage, vous doutez, alors testez ! Bonne journée.
Michel Prieu
legolfaucoeur.blogspot.com
tribunepourtout.blogspot.com
variationsetideesrugby.blogspot.com
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