69 - Nouvelle industrie : La Golfothérapie (18 mars 2018)


Bonjour à tous,

Vous avez été nombreux à me mettre un petit message pour me féliciter suite aux vidéos qui introduisent "Golf entre deux mondes" sur YouTube.

C'est une nouvelle industrie mais pas une plaisanterie.

Mon but n'est pas de snober ou prendre la place des professionnels de la PGA mais de coopérer avant et après. Je passe mon temps dans une journée à observer. Vieille habitude d'enfant qui avait pour champ de jeu, les prés, les champs et la forêt.

De Saint Andrews aux Antipodes en passant par la Californie, toute la France et maintenant l'Andalousie, sur un parcours de golf on passe trop de temps à attendre. Le monde s'accélère et le jeu est devenu plus lent. Comment faire pour améliorer cela? Le centre de Golfothérapie va s'occuper de préparer la cure....

Le sport m’a éduqué autant que mes études contrairement à ce que pensaient mes professeurs quand j’étais gamin. Il a servi à équilibrer mon énergie en même temps que d’apprendre plus qu’en philosophie. J’avais une vie bien remplie….

A l’approche des 40 ans j’en eus assez d’être enfermé dans la grande société qui m’avait confié un énorme projet. Mon bien-être et celui de ma famille m’imposaient d’en sortir. Le projet que je menais depuis cinq ans pour transformer l’usine m’avait ouvert un horizon sur le monde de l’industrie mondiale, je voulais l’explorer. Retrouver de l’espace et une plus grande liberté. Ma femme et mes prirent leur responsabilité, leur courage et nous sommes partis pour Paris, où un jour j’avais dit que jamais je ne travaillerai. Personne n’est parfait, mais en France l’ambition se juge souvent en capitale. 

Une nouvelle vie commençait et avec ma récente casquette de directeur industriel, je me mis à jouer au golf, ce dont je rêvais depuis déjà quelques années. Je me sentais enfin légitime pour y mettre le nez. Ce sport m’inspirait. J’étais attiré par l’espace dans lequel il se jouait et je sentais la difficulté du jeu. J’aime le challenge, je me passionnais à lire tout ce qui s’écrivait sur le sujet.

Lors de mon apprentissage, les choses ont plutôt mal commencé. Un enseignant avait décidé que je serais droitier, sans me le demander. Je ne suis pas doué mais je connais mes courbes de progrès. On ne joue pas avec ma liberté de pensée et j’en ai choisi un autre, novice mais plus attentif à ma personnalité. J’ai alors progressé pour acquérir ce diable de mouvement de swing pas facile à apprivoiser. Je suis arrivé à un palier et je végétais. Frustré de me voir bloqué. Je prenais des cours sans véritable progrès

Sans savoir comment, un jour j’ai croisé celui qui réellement allait m’initier à jouer, me donner les clés pour dépasser la technique académique du swing si difficilement apprise. Je voulais jouer au meilleur de mes qualités. Je n’aime pas la médiocrité, ces petites bassesses dans lesquelles parfois je me laisse entraîner inconsciemment le plus souvent. J’ai beaucoup de respect pour moi, intuitivement je me dis depuis tout petit que je suis mon meilleur ami. Dans ce jeu, j’avais trouvé un nouvel espace, libéré j’y trouvais un esprit qui me convenait. Ce jeu me demandait de tirer vers le haut mes qualités et m’interroger sur les défauts qui m’empêchaient de mieux jouer.

Mon métier de forgeron ne m’a jamais lâché. Intellectuellement toute ma vie j’ai forgé, redressé des maisons dont une partie était délabrée ou pas terminée. Mais quand j’y entrais elles vibraient à l’unisson de mes pensées. Important de savoir où l’on habite. Mon plaisir était aussi de faire marcher des usines que des financiers avaient condamnées.  Très occupé par mes activités, le golf me permettait de m’évader le dimanche et en vacances. Toute la famille jouait, j’avais essaimé ma passion une fois de plus. J’avais trouvé aussi une philosophie qui m’a permis de cesser de détester l’anglais et du coup de le parler avec plus de facilité. Vous ne pouvez rien apprendre d’un sujet que vous détestez.

En fait je voulais comprendre le jeu des professionnels, sa dimension athlétique, sa dureté. L’attitude mentale et esthétique que dégage leur mouvement me transmet une émotion si vive que j’ai eu envie de les imiter. Je les ai beaucoup observés. Tout est masqué dans ce sport pour trouver son efficacité, sa vérité. Le jeu de golf vous demande un engagement de tous les instants, vous devez aligner harmonieusement vos pensées, vos sensations émotives et votre action dans l’instant sans aucun parasite. L’instant présent c’est l’important. Vous devez comprendre ce qu’est la conscience en permanence.

Très occupé, je n’avais pas le temps de m’entraîner. Je m’étais inventé une méthode de visualisation et de répétition du mouvement. Je jouais dans ma tête. Un geste si huilé perdu dans mes pensées que je m’y sentais invincible. D’une semaine sur l’autre je sentais que ma confiance en moi ne baissait pas. J’avais trouvé un nouvel équilibre.

Sur le parcours c’est toujours différent, en jouant vous êtes soumis aux aléas de l’environnement, le vent, vos partenaires, le challenge ou l’objectif. Pour aller au bout de votre idée pour atteindre le score que vous avez décidé, rentrer la balle dans le trou qui n’est jamais si éloigné que quand il est tout prêt. La moindre peur, ou hésitation et ce sera raté. Vous devez apprendre à ne plus douter. Trouver les ressources pour vous mettre dans la situation de réaliser ce que vous avez imaginé, visualisé, accepté. Dialogue permanent pour cultiver l’estime de soi.

Ce jeu anodin vous fait découvrir ce qu’est le courage de vous accepter avec vos vulnérabilités, sans plaisir au début mais preuve d’humilité et de lucidité vous vous décidez à changer pour faire un pas de plus. Et quand vous voyez les joueurs à la télé vous n’êtes pas toujours attiré. Pourtant vous pouvez jouer à tout âge. A ce jeu il n’y a pas de limite sauf celles que vous vous imposez par paresse ou lâcheté. Une vraie école de vie.

J’avais atteint un niveau de jeu qui me convenait, alors je pouvais faire ce que mon âme me demandait, transmettre ce que j’avais expérimenté et aimé. Faire profiter l’autre sans l’écraser. Je me suis mis à enseigner ce que j’avais découvert de ce sport. Il se joue avec la tête. Un jeu d’échec sur tapis vert.  Impossible de l’enseigner à un joueur comme à une joueuse surtout si ce sont des enfants. La question pour tous reste la même : Pourquoi jouer au golf ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?...

La réponse de chacun me dicte le programme qui va l’aider à résoudre le problème qu’il a soulevé. Ecouter, analyser, structurer, s’engager cela s’apprend. J’en aime la liberté mais parfois je dois dire de changer de mode de pensée. Ce jeu révèle à chaque joueur des sentiments, des émotions auxquelles il n’a jamais pensé, engoncé dans ces croyances qu’il croyait vérités. Pour progresser l’accompagner…

Le golfeur se plaint souvent. En réalité il y a peu de problèmes techniques au niveau où la majorité des joueurs se complait. Le niveau moyen est faible au plan mondial. Sur toute la planète rare est celui qui joue bien quand nous partons ensemble, il a été génial hier ou le sera demain. Il me parle de son trou en un d’il y a quelques années. Je n’ose pas lui dire que c’était le coup parfait, il était aligné sur ses pensées. Au cours de ces discussions j’ai compris que les gens étaient bloqués par leur façon de penser plus que par leur technique de swing. Moi-même pour me dépasser j’ai dû trouver des solutions dans ce sens pour me soigner des pensées qui me font déjouer.

Les thérapies sont multiples et je n’aime pas celles des labos pharmaceutiques. Après les troisièmes mi-temps du rugby, au tennis j’avais connu, le zen, la sophrologie, la cristallothérapie, la réflexologie, pour le golf la méditation et je suis tombé sur l’EMDR et l’EFT. C’est ce qu’il me fallait. Mes peurs de joueur se sont envolées sur les premières rondes. J’étais bluffé. Emballé il me fallait en savoir un peu plus et j’ai suivi le congrès de deux fées, Maria et Noëlle. Leur bienveillance et leurs compétences, celles des conférenciers m’ont amené jusqu’aux portes de la NBS. La boucle se fermait, un nouveau système se branchait.

J’ai compris depuis plus de 40 ans à raisonner système mais il n’y a que très peu de temps que je sais comment le faire changer, lui apporter ma goutte d’huile qui peut le faire mieux fonctionner. Je me suis lancé vers ce rêve qui depuis quelques années me suit, éduquer par ce sport plus ludique qu’il ne le paraît. J’ai été choqué souvent de la réflexion de quelques professeurs qui pensent que seule la culture peut nous sauver. L’éducation j’en suis persuadé, j’y ai baigné toute ma vie, j’ai moi-même enseigné, empêtré dans l’innovation de ce que j’avais inventé avec mes associés.

Ce que je connaissais des neurosciences et de l’ergonomie s’est d’un coup structuré et j’ai plongé poussé par des mentors que depuis longtemps je suivais, David Lefrançois en premier. Tout s’est alors accéléré ; projet lancé tout s’est enclanché, je suis venu à Aubervilliers pour écouter tous les conférenciers mais surtout trouver des relais. Je dois être aligné, j’ai trouvé les liens avec les ninjas qui ont les compétences qui me manquent.

Ce pendant je ne savais pas bien comment définir mon futur métier. Je ne me sens pas coach, ni consultant peut être entraîneur mais quand je dois parler de poésie ou de musique intérieure, je ne me sens pas vraiment bien positionné. Pour mon chiffre d’affaire pas le pied. Par la grâce d’un conférencier son trait d’humour a percuté toutes mes pensées, je serai golfothérapeute.

Je suis golfothérapeute… certains ont déjà paru intrigués. Ils cherchent dans le dictionnaire sans l’y trouver, ce doit être ça la singularité.

Bienvenue au Centre International** de Golfothérapie à Miraflorès ou Alhaurin el Grande.

Préparer les cures à vous proposer va m'engager sur plusieurs voies. Je vais raconter des histoires sur YouTube pour inviter plus de gens à jouer. Je vais y raconter des histoires de golf  pour montrer combien ce jeu mérite d'être regardé dans toute son authenticité..

Je vais écrire un nouveau livre en trois langues et le distribuer à ma façon pour faire évoluer la manière de l'enseigner cet art martial occidental.

Je suis membre de l'Académie de Martin Latulippe à Montréal au Canada il va m'en donner les secrets pour y arriver. Je vais expliquer aux Canadiens comment ils peuvent jouer pour rester compétitifs par moins 30° C.

Enfin je vais faire des conférences partout où je pourrai pour montrer que ce sport peut permettre aux jeunes gens de trouver des ressources et mieux étudier.

L'avenir pour eux c'est d'être entrepreneur et pour être bon au golf, il faut avoir l'esprit d'entreprise.

Saint Patrick est passé la saison peut commencer!

Bon golf à tous.


Michel Prieu



** Cours en Anglais et Espagnol



LA CHAINE YOUTUBE: Golf entre deux mondes


Demandes de stages: michel3c@gmail.com ou +33656891132

Golf entre deux mondes : Riviera del Sol - Mijas - Malaga - Andalousie -Espagne



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