
Cela fait six mois qu’il ne se
sert que de son sandwedge trois fois par semaine. Il est obnubilé par la
précision de ses coups. Il joue sa cible à 50m. Capable de frapper 300 balles,
seul sur son tapis. Il voulait un nouveau regard pour se rassurer. J’avais pris
par hasard (non, je ne crois pas au hasard), donc j’avais pris ma tablette et
comme ce que je voyais, n’était pas si mal, je n’ai pas donné mon avis.
Je l’ai pris en vidéo et la lui ai montrée. ...Il s’est fait peur !!!!

Je l’ai conforté dans sa
démarche de « commencer à jouer » en misant sur la précision. D’une
part, il joue et s’amuse (ou râle) de toucher sa cible (ou de la manquer).
Commencer par une distance intermédiaire,
ancre tout de même son swing dans la partie importante du coup, 30cm avant et
30cm après la balle, sans risque. Il apprend, sans le savoir, l’intensité du
coup. Ce rythme intérieur qui vous fait donner la juste mesure du bon tempo. Et
il sent la balle, il la catapulte avec un toucher réfléchi, qui vient de
l’intérieur. Selon sa pensée, il agit correctement.
Je l’ai conforté aussi en lui
disant que pour augmenter la difficulté de son apprentissage, il pourrait
alterner maintenant des coups à 50m et à 80-85m. Seule l’amplitude de sa
rotation des épaules va changer dans son geste….Les premières balles ont été
encourageantes, premier palier !
Je suis comme lui un adepte de la précision depuis que je joue au golf. Merci Jean Garaialde. Je me prépare à jouer un coup comme le fait un archer. Et je regarde l’attitude des professionnels sur ce critère, car c’est le plus difficile à obtenir, dans tous les compartiments du jeu du putting au drive.
J’admets que les jeunes gens cherchent à aller le plus loin possible sur chaque club à une seule condition : lorsqu’ils arrivent à 100m du trou, que leur coup d’approche soit dans un cercle de 4m de diamètre (dans 80% des cas). Spieth sait faire et c’est somptueux de le voir presque sur chaque parcours. A son âge, Saint-Andrews a dû souffler sur son berceau, c’est un élu. Les autres joueurs du champ, au-delà du 10ème rang mondial, c’est aléatoire. Pour des jeunes gens athlétiques comme ils le sont aujourd’hui, c’est difficile de contrôler leur énergie. Leur sang bouillonne dans leurs veines. La pression des résultats fait monter le taux d’adrénaline. Le travail à moins de 110 m du drapeau est astreignant, très difficile mentalement. Peu de joueurs savent le prendre par le bon bout.
Pour augmenter la distance sans effort nous pouvons jouer avec deux ou trois clubs différents. Nous pouvons suivant notre parcours favori, jouer des coups lobés ou roulés…selon le plaisir et les circonstances.
Le vrai plaisir vient lorsque vous êtes à moins de 50m et que vous savez qu’avec le wedge de votre choix (on a toujours un club préféré dans le sac), dans deux coups vous serez au fond du trou.
Cela fait bisquer les copains et vous donne un coup au cœur, comme à la
télé!!!
Un vrai plaisir….
Un vrai plaisir….
Pas de soleil ? Il fait
froid ?
Venez nous voir à Agadir,
on vous prépare tout.
Bon golf à tous
Michel
Prieu
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