Un jeu inspirant, un sport engageant,
Le golf, connaissez-vous vraiment ? (De l'apport des neurosciences) Michel Prieu
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Bonjour à tous,
Ce
matin pas le temps de discuter départ pour Peralada, pas de bobo, pas de
plainte matinale, deux jours de compétition il fait bon dormir.
Torre
Mirona est confortable et le chef est aux petits soins mais l’arrivée à
Peralada presque dans le village médiéval, c’est royal. Le golf et la vigne
font bon ménage. L’entrée de l’hôtel offre sa cave. Design élégant, Proshop
accueillant. Dames et messieurs tout de suite affairés entre polos, pantalons
et chaussures pour un shopping matinal.
Coup
d’œil environnant pour constater que les vignes sont mal. Les rosiers sont en
fleurs montrant que l’oïdium n’est pas là mais les grappes sont sèches
peut-être une attaque de mildiou…Placées comme elles sont près du parking des
voitures un peu de pollution.
Le
parcours est bien vert en face et le plan d’eau est plein. Du Nord au sud les
parcours sont bien arrosés et entretenus pour attendre les joueurs. A
l’observation également les matériels d’entretien sont du dernier cri. Le green
fee à moins de 60€ pour la qualité de prestation permet de comprendre mieux le
nombre de visiteurs qui se pressent dès le matin. Les départs sont pleins, on y
parle allemand et anglais mais aussi beaucoup le français. Cela nous change de
l’Andalousie.
Matin
important pour la décision, jour de matchplay individuel.
« Américains » et « Européens » sont prêts rapidement pour
aller s’échauffer. Le practice au ras du sol est juste devant la salle de
fitness. Des dames sont en train de s’entraîner à donner des coups de pieds à
leur tête en cadence face au miroir. Un monsieur harnaché de son casque est en
train de téléphoner en courant sur la machine où il est monté.
Toutes
les équipes vont s’échauffer, Paul passe de l’un à l’autre glisser un conseil
souvent le même : attention au rythme de montée. Il a beau le répéter nous
oublions trop souvent de l’écouter. Chacun est unique dans son swing et dans sa
manière de l’engager. La montée du club est la seule partie du swing que l’on
peut décider mais on oublie trop souvent de s’en occuper ; c’est à ce
moment que l’on devrait oublier la balle que l’on a sous le nez. Toute petite
elle a l’art d’aimanter toute notre attention.
La
préparation, l’organisation devant la balle est un travail minutieux, une
routine pour sécuriser le coup que nous avons projeté. Pas toujours facile de
porter attention à ce moment si particulier où l’on visualise (ou pas) le
mouvement technique alors que déjà l’on a décidé où la balle doit aller. Le
mouvement des bras et des jambes est dissocié et notre tête ne doit rien
anticiper…Le golf est compliqué ! Qui pourrait le simplifier?
Quelques
putts avant de commencer pour tester les greens et finir de se préparer. Toute
la bande est joyeuse tout en étant sérieuse. La bienveillance de Paul a dû
jouer sur l’état d’esprit des équipiers.
Aujourd’hui
va être particulier, le tête-à-tête va modifier les comportements. Le parcours
est nouveau pour tous les joueurs. Il est moins roulant que celui de Torre
Mirona. Un peu meuble, la balle ne roule pas beaucoup, dur de porter la balle.
Mais chaque joueur est à la même enseigne et le nombre de coups ne joue
qu’entre les deux joueurs. La formule du match-play est des plus sympas. Obligé
de s’intéresser à l’autre joueur, ce qui change l’approche du jeu. La formule
stimule le caractère de chacun en fonction de celui qui a la main. Et chaque
trou terminé une nouvelle donne se présente pour le coup suivant.
Jouer
pour soi en contrôlant le jeu de l’autre, c’est en cela que le caractère de
chaque joueur se repère. C’est vrai pour les amateurs comme les professionnels.
Personnellement le jeu de simple pour l’équipe m’a toujours imposé de me livrer
plus complètement que quand je joue en stroke-play. Il me semble que jouer pour
et avec les autres nous rend plus attentifs, plus efficaces…Et c’est ce qui apparaît. Au passage les équipiers prennent des nouvelles pour voir où chacun en est.
L’idée
de Paul de faire jouer cette Formule Ryder Cup est un succès. Finalement les
« Européens » ont gagné mais les « Américains » n’ont pas
démérité. Est-ce un augure de ce qui se passera la semaine prochaine ? Les
paris sont ouverts !
Récompense
pour chaque équipe, Paul est allé fouiller à la cave de Peralada. Un pot de
l’amitié dans le salon au design élégant. Le barman fait admirer son
organisation pour servir la pression comme les sodas.
En
rentrant deux ou trois joueurs ne sont pas contents de leur manière de jouer et
vont aller de nouveau s’entraîner. D’autres ont chois de passer par la piscine
un peu fraîche mais très agréable dès la deuxième brasse.
Avec
la sangria, nouvel espace pour EFT qui aura fait une entrée remarquée dans la
vie de chaque invité. Françoise n’aura pas pu porter attention à toutes les
demandes mais chacun sait comment opérer. Il sera toujours possible pour ceux
qui le souhaiteront de se connecter pour de nouveau en parler par Skype ou
Messenger interposé.
Pour
la compétition c’est terminé et cela a donné une forme particulière au
rassemblement. Personnellement j’ai trouvé cela intéressant de suivre les
équipes pour voir comment chacun s’y prenait. Une fois encore constater que
c’est la technique qui retient l’intérêt de chaque joueur et accapare l'attention.
Avec
mes expériences à « GOLF ENTRE DEUX MONDES » j’essaie autant que
faire se peut de gommer cette attitude en deux ou trois parcours. Dès la
première rencontre j’insiste sur le jeu et je fais prendre conscience de la
différence entre swing et jeu en plus de practice et parcours… 
On
en parlera plus loin
A
suivre…
Michel Prieu
legolfaucoeur.blogspot.com
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variationsetideesrugby.blogspot.com
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