11 - Jouer au golf : Ayez une statégie


Comprendre le parcours



Votre swing commence à prendre forme. Cela fait un an que vous le peaufinez. Il vous permet depuis quelques temps, de faire des parcours avec plaisir. Moins de « grattes », mois de « sockets », plus aucun « air shot », le jeu commence.

Au practice, depuis que je vous l’ai dit, vous choisissez une cible à chaque coup. Si vous êtes une dame, vous savez qu’avec un fer 7 vous portez la balle à 100 mètres, un monsieur à 130 mètres. Avec votre professeur,  vous avez appris à sortir des bunkers et travaillé le chipping. Vous gardez toujours de l’énergie pour jouer tous les coups du putting. Mais malgré tous ces efforts, le parcours vous résiste. Avez-vous une stratégie pour tenter de mieux l’aborder ?

En vous écrivant, me revient en mémoire mes déplacements avec les enfants de l’école de golf. Il y avait des règles précises pour être dans l’équipe.
En premier lieu, avoir fait tous les devoirs pour le lundi. On ne peut jouer relâché au golf que si nos problèmes extra-golf sont résolus.


Au départ du club pour la compétition, je distribuais une carte du parcours à chacun des sélectionnés. Avant de se préparer sur le practice, chaque joueur devait présenter à ses camarades la stratégie de jeu de deux ou trois trous. Cela donnait un temps de détente après le voyage et permettait à chacun de partir avec un plan de jeu. Nous étions très sérieux et les enfants adoraient cela.






Le parcours, je vous l’ai déjà dit est une illusion. L’architecte a joué avec la

nature pour vous proposer une image parfaite, accueillante, facile à aborder. Ne vous y fiez pas : c’est un piège. Aucun trou sur aucun golf n’est facile. Soyez vigilant donc.


Sur la carte de score donnée à l’accueil, mais mieux encore sur l’albatros qui vous est vendu ou encore sur un site internet vous avez plein de détails intéressant à remarquer.

D’abord repérer les handicaps des trous du parcours. Chaque trou à la gentillesse de nous désigner son handicap. Le "un" sera le plus ardu, le "dix-huit" le plus abordable. Méfiance sur tous quand-même !!!


Ensuite, les obstacles et hors limites qui vous pénaliseront directement.  Dans l’eau  vous pouvez noyer votre projet de jeu : chaque fois que vous y tombez,  vous perdez un coup, plus la balle à rejouer...la peur au ventre. Pour le hors limite, même chose. Je me souviens d’avoir jouez 16 sur un par 5 avec hors limite à gauche. Mon slice m’avait trahi.

Puis les obstacles techniques, bunkers de parcours, le plus souvent si judicieusement disposés pour accueillir vos drives. L’architecte ne fait pas de cadeau, il donne des armes à son dessein. Identifiez-les et apprenez à les éviter.


La largeur des fairways et la hauteur du rough qui mettront de la pression sur le jeu.
Les « doglegs », ces fairways tournant brusquement à gauche ou à droite et demandent de bien choisir le club à jouer pour avoir une ouverture vers la suite du trou. 
Les formes des greens et leurs pentes, la vitesse affichée du roulement de la balle.
La position des drapeaux juste au moment du départ, avec votre carte de score, si vous êtes en compétition.

Regardez aussi les règles locales, elles sont importantes pour jouer en confiance avec vos partenaires.
Jugez, si nécessaire, le vent dominant qui ralentira votre balle ou la portera plus loin…grèvera votre précision, vous saoulera parfois s’il est trop violent.



Prenez soin de vos accessoires pour vous abriter de la pluie. Ayez de quoi boire et manger si vous jouez une compétition, il peut y avoir des attentes, du retard dans le jeu…



Plus vous serez informé, plus votre plan de jeu sera clair et mieux vous pourrez défendre vos chances. Vous perdrez moins de coups.



Essayez de décrypter ainsi votre parcours habituel et ne jouez pas comme d’habitude. Réfléchissez, décidez de vos cibles, coup par coup, trou par trou…


Choisissez vos clubs et trajectoires avec précision. Vous avez 5 points à gagner tout de suite sans trop d’effort et avec votre swing du jour. Et à la fin ce sont vos copains qui paieront la bière.... Bon golf à tous



Michel Prieu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire