Bonjour,
Cette
année 2018 commence sur les chapeaux de roue. Vous ne vous rendez pas compte
mais avant la fin de l’année mes 70 ans auront sonné, je n’ai pas terminé tous
mes rêves, je dois m’en occuper.
Lorsque
je travaillais, à partir de leurs 50 ans je commençais à surveiller mes
personnels pour tenter de déceler chez eux ces petits indices qui disent s’ils
vont garder l’énergie pour continuer à travailler ou bien abandonner et prendre
leur retraite, c’est-à-dire se mettre en retrait.
Personnellement,
j’ai fait comme si de rien n’était, j’ai continué à travailler ailleurs et je
ne vais pas m’arrêter d’avoir des projets. En France, j’étudie puis je voyage
et je vais vérifier ce que j’ai appris. Je le confronte à ce que font les
autres pays. Pour mon parcours professionnel j’ai procédé ainsi et au golf j’ai
fait pareil. C’est ce qui m’entraîne à écrire ce que j’exprime depuis que j’ai
décidé de faire pour apporter une aide à ceux qui en auraient besoin. Une façon
de dire que j’aime ce monde, mes recherches m’ont confirmé que la vie est
ainsi. Sans amour chaque jour, nous n’arriverons à rien.
« Golf
entre deux mondes » est le modèle que j’ai choisi pour exprimer le mieux
la devise que j’ai trouvée à l’Université d’Otago et que j’ai détournée. La
devise est « Ose savoir ». Magnifique invitation a de jeunes gens
dans ce coin de l’Ile du Sud de Nouvelle Zélande qui mérite le détour.
« Oser
savoir » est un peu différent dans le golf, mais c’est ma propre devise
car cela sous-tend une demande d’effort pour sortir de son confort. Un effort
de cohérence entre la joueuse (ou le joueur) et l’homme (ou la femme) qui
l’accompagne sur tous les parcours de la vie. Aujourd’hui, l’enseignement du
golf ne rend pas les joueurs cohérents.
Mon
expérience professionnelle de consultant a touché aussi le golf pour inviter
ceux qui y étaient sensibles à s’intéresser aux processus qualité mieux connu
dans l’industrie à cette époque, 15 ans déjà. Quatre clubs ont accepté avant
que je ne parte à l’étranger et la manière dont j’y suis reçu montre qu’ils ne
s’en plaignent pas.
Pour les rencontres et images du monde, les blogs sont répertoriés dans « tribune et voyages » sur Facebook. Mon
opinion est que les golfs ne font pas attention à leur chiffre d’affaire.
Beaucoup de joueur sont sur un parcours sans savoir jouer correctement. Il faut
débuter, je suis le premier concerné mais ce n’est pas parce que l’on a payé un
greenfee (ou une cotisation de membre) que l’on a réservé le parcours pour soi.
Il y a des règles de savoir-vivre qui ne sont pas respectées. Ce n’est pas en
s’abritant derrière les excuses de l’évolution de la société que cela
s’arrangera. C’est aux enseignants et aux directions des golfs de faire
attention aux règles élémentaires de ce sport.
Certains
clubs ont une approche de la clientèle tout à fait particulière. A ce sujet il
m’est arrivé deux aventures en Avignon. Une malheureuse avec un jeune ami qui
après avoir assuré son avenir professionnel pouvait de nouveau rejouer après 6
ans d’arrêt. Notre partie du mois de septembre lui a coûté 150 euros. Accueil anti-commercial et terrain mal
préparé…Ces derniers jours, j’ai entendu dire que le golf de Grand Avignon
avait perdu beaucoup de joueurs. Je ne vais pas pleurer, je ne lui ai pas fait
de publicité.
Une
heureuse quelques semaines après. Je voulais jouer en compétition, drogue
toujours vivace dans mon esprit (c’est l’essence de ce jeu, s’il en
est). Je me pointais un après-midi ensoleillé pour un shot gun d’avant dîner.
Super partie en bonne compagnie, organisation et terrain parfaits, j’ai
remercié le directeur du golf de Château Blanc. Je pourrai en citer d’autres
mais je veux dire que j’ose savoir que le golf et son développement sont un réservoir
économique qu’il faut tenter de remplir. Que chaque jour il y a des choses à
améliorer pour aller chercher des gens qui voudraient jouer parce que le
système est grippé. Je côtoie des gens qui ne veulent pas s’entraîner parce
qu’ils ne savent pas comment s’y prendre simplement, même quand ils ont le
temps.
Vous
le savez, je cours le monde pour comparer et je dois constater que les joueurs
de golf ont un niveau bas, qu’ils utilisent les règles comme bon leur semble
alors que ce sport ce n’est pas cela. « Montre comment tu joues et je te
dirai qui tu es » est une clé pour savoir si un joueur de rencontre en
compétition deviendra un ami avec qui de nouveau je partagerai une partie ou
pas. Simple remarque depuis 30 ans que je joue au golf. Oser savoir ce qu’est
la philosophie de ce sport fut un premier pas. Merci encore à Denis Lalanne.
Merci
aussi a Philippe Heugas et Michael Wolseley qui m’ont respecté en m’apprenant à
jouer. Ils ont osé savoir qui j’étais, quelle était mon exigence pour me
guider. Le jeu que je développais me venait de Jean Garaïalde. Il ne le sait
pas mais je le remercie chaque fois que je joue. Son intention était engagement
pour la régularité et la précision. Les deux pros m’ont appris que je devais
décider de mon jeu. Je n’entends pas cela en ce moment. Je trouve les joueurs
trop dépendants de leur enseignant. Ils ne sont pas autonomes après une année
de cours.
Le
jeu a changé mais pas vraiment les joueurs de golf. Ils sont pressés de jouer
comme à la télé, avec aisance (ce fut pareil pour le tennis). J’ose penser
qu’ils pourraient y arriver à condition de le leur en donner les clés. C’est
clairement mon intention. « Oser savoir » que pour bien jouer il faut
y être entier. Le swing ne suffit pas. Il n’y a qu’à regarder les résultats.
Les swings semblent corrects et efficaces mais les joueurs professionnels les
meilleurs constatent qu’ils ne le sont pas pour espérer mieux qu’ils ne font.
Ils
gagnent bien leur vie par rapport à un ingénieur, ils ont osé jouer avec leur
talent et ils en tirent reconnaissance. Je pense simplement qu’ils méritent
mieux mais il faut « oser savoir » que d’autres voies sont
possibles pour améliorer leur potentiel. Il suffit d’oser regarder autour de
soi. Au judo, à l’aviron, au ski de fond…
C’est
mon ambition de participer à cela, parce que je pense que le problème est
culturel dans le golf. Ce n’est ni un combat contre un adversaire, ni un combat
contre le chronomètre, c’est à chaque instant un combat contre soi. Notre
culture personnelle, nos habitudes de vie sont nos propres handicaps. Pas un
jugement, simplement un constat.
Comment
puis-je dire cela ? Parce que je l’ai appris quand j'ai voulu devenir performant. Super
occupé, directeur d’usine j’ai ramé pour m’entraîner et mon cerveau m’a aidé.
Quelle outrecuidance de dire que je vais m’occuper de professionnels de
l’enseignement ! Vérifiez dans votre club, avec un petit jeu simple.
Proposez à vos enseignants de partir avec vous et …d’annoncer leur score avant
de partir sur le tee N°1. Jouez et vérifiez. Après les avoir avertis,
donnez-moi en retour leur e-mail pour que je puisse leur proposer quelques clés
pour réaliser leur objectif au prochain essai. « Oser savoir » qui
l’on est, le joueur et l’homme tout se tient pour grandir.
On
a des travers, des habitudes néfastes pour bien jouer, notre culture française
est ainsi. Le doigt presque toujours sur ce qui ne va pas. C’est néfaste pour
se développer. Les joueurs et nous tous avons des blocages qui pourraient se
libérer. Les neurosciences complétées de la neurobiologie en passant par la
mécanique quantique nous offrent des possibilités depuis quelques années. Je les
ai visitées, c’est riche d’enseignement.
Un
exemple : Je suis à 40 cm du trou pour la troisième fois du parcours et
j’ai peur de rater (cette peur a une origine chez chaque jouer et pourrait se
régler par des techniques efficaces et rapides en moins d’une journée).
Evidemment pensée négative ratage assuré, carte de score à mettre au panier.
Nous sommes au 10ème trou et ma colère explose. Pendant 5 minutes je
vitupère contre moi (visible ou pas). Ces 5 minutes ont mis mon taux de
cortisol au sommet et je vais passer 5 heures à le digérer. Autant dire que mon
corps n’est plus disponible pour jouer. En plus mon système immunitaire est au
plus bas et je vais mettre en danger ma santé. Pour un putt, « oser
savoir » pour corriger, espérer chaque jour une marche nouvelle pour
élever son niveau de jeu.
Préparer
un objectif ne s’improvise pas. Chaque joueur a des connaissances sur lui
-même à explorer pour le réaliser. Il ne s’agit pas simplement de l’imaginer, il faut être prêt
puis s’y consacrer tout entier. Un exercice qui se construit avec quelques
essais et bien sûr des erreurs. « Oser savoir » prépare un sacré
joueur.
C’est cette attitude que « Golf entre deux mondes » veut assurer. Je souhaite avoir
l’esprit de partager pour que tous les pros de ce sport aient ensuite des
joueurs plus heureux. Des joueurs qui leur font confiance encore et encore pour
s’améliorer. J’ai passé l’âge mais ce sport m’a trop donné. Il m’a développé,
épanoui comme l’on dit dans les cercles de développement personnel. Il m’a
permis d’être le meilleur de moi-même.
Le
swing ne suffit pas, la psychologie non plus pour être performant. Il faut
aller plus loin, parler de diététique et d’énergie. Parler des habitudes
néfastes et les changer. Parler des émotions et en gommer les effets.
Foutre
la paix au stress et aux peurs associées qui stimulent l’attention des joueurs
et leur sécurité. « Oser savoir » que c’est normal d’avoir peur rend
possible de les apprivoiser.
Enfin
« oser savoir » qu’il faut rêver et même avant de le mériter vivre
dans le succès, mais « oser savoir » agir et bosser pour voir se
réaliser son rêve ou objectif.
J’ai
remercié mes pros de golf, je dois ici remercier David Lefrançois. Dans un
premier temps sa générosité a attiré mon attention. Il m'a permis de comprendre comment fonctionnait le cerveau et de mieux utiliser mes connaissances pour jouer. J’aime l’innovation, ce fut
toute ma vie, créer puis partager c’est un chemin que j’ai suivi. Je ne fais
rien de différent en écrivant ceci. C’est lui qui a attiré mes recherches vers
la mécanique quantique complément de connaissances qui simplifient le jeu. Mais
depuis peu voyant que rien ne bouge il m’a donné l’envie d’oser créer une
école.
Le
centre principal est en place et déjà des séances sont programmées sur le golf
de Miraflorès à Riviera del Sol. Une
première conférence est programmée pour intéresser les pros et les clients d’un
autre golf sur les hauteurs d’Andalousie. Près de chez Miguel Angel Gimenez les
pros ont compris. En France, j’ai pris les premiers contacts avec ceux que j’ai
déjà accompagné pour leur rendre ce qu’ils m’ont donné.
Ce
sport m’a beaucoup donné, normal que je lui rende ce qu’il ma offert pour
progresser. C’est un jeu mais s’il est universel c’est plus que cela, un art
martial occidental. Ce sont les asiatiques qui utilisent ce que « Golf
entre deux mondes » propose.
Développer
les capacités des joueurs autrement. Derrière tout cela il n’y a aucune
animosité simplement « oser savoir » faire réfléchir ceux qui
ont en charge ce secteur économique qui pourrait être un vecteur d’activité
heureuse pour le bien de beaucoup plus de gens de notre société.
A
Miraflorès, je propose un programme à la carte. Fonction du niveau des joueurs
(3 avec moi) et de leurs attentes fixées soit par demande préalable, soit lors
de la causerie du début de semaine. Programme prévu:
-
Causerie
de présentation et parcours de découverte mutuelle. Observations et debriefing.
Jeu questions-réponses. Journée de 6 heures en général.
-
3
jours à thèmes choisis selon les joueurs dont une matinée au practice pour en
voir l’intérêt pour s’entraîner
-
5ème
jour, compétition avec les attitudes apprises en cours de semaine.
- Discussions
chaque jour avant et après le parcours pour compléter les connaissances pouvant
intervenir en cours de jeu.
- CR
écrit pour chaque joueur et chaque jour. Point clés identifiés. Points
d’amélioration du swing à voir avec son Pro à la suite du séjour (si nécessaire).
- Apport
de connaissances variés: plans de préparation et de jeu, stratégie, approche du
parcours, du coup. Notes sur la nutrition, santé, neurosciences pour alerter,
souligner mais surtout gagner beaucoup de temps pour améliorer son niveau.
- Semaine
chargée mais joyeuse et agréable dès le premier jour. Le golf c’est la vie mais
d’abord un jeu… Aux joueurs ensuite d’approfondir ce qu’ils auront appris et de s’entraîner pour atteindre le niveau qu’ils souhaitent.
- Le but de cette semaine est de rendre le joueur autonome et cohérent avec lui même pour jouer juste et être performant.
- Le but de cette semaine est de rendre le joueur autonome et cohérent avec lui même pour jouer juste et être performant.
- Objectif chiffré proposé : un an pour diminuer le handicap de moitié par rapport à celui d'arrivée.
Je
peux me déplacer pour un club particulier avec deux prestations une conférence
pour l’ensemble des membres du club et les professionnels. Stages en club selon
la demande et sur devis de prestation uniquement selon les besoins formulés
(groupes particuliers, entraînement d’équipes de compétition, groupes de
joueurs d’entreprise…Développement personnel avec le golf) .
Ce
dernier point fait, demain j’irai skier, le sport nous l’avons trop souvent
négligé. Il entre dans notre culture avec trop de retard. « Oser
savoir » concerne aussi les professeurs qui deviennent des censeurs quand
ils pensent que les matières de leur prédilection forment mieux les enfants que
le sport. Le golf aide à être meilleur dans tous les autres sports. Il
structure la pensée comme il est difficile d’imaginer quand on ne le pratique
pas. Superbement amusant pour les enfants.
J’ose
le dire aujourd’hui sans le sport je n’aurais pas été l’étudiant et le
professionnel que j’ai été. J’ose savoir qu’hélas je ne sais pas tout mais que
demain j’en saurai un peu plus. Le golf m’a confirmer qu’apprendre à apprendre
pouvait servir tout au long de la vie.
Bon
golf à tous, osez jouer maintenant !
A
Arêches-Beaufort, le 8 janvier 2018
Michel Prieu
https://youtu.be/QK2Xx8tOuMs
https://youtu.be/QK2Xx8tOuMs
Point de contact: michel3c@gmail.com
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