Chers amis,

COMMENTAIRES
Hier
c’est encore ce que j’ai observé chez les jeunes gens que j’ai vu jouer. Alors qu’ils suivent des études avancées leur jeu s’est exprimé avec
bonne humeur tout au long de la journée. Ambiance enjouée et studieuse à la
fois. Cette jeunesse me montre encore qu’elle a de l’espoir alors que souvent
les nouvelles répandues par les journaux et les médias nous empêchent nous plus
âgés de bien le voir.

Les
meilleurs joueurs masculins n’ont pas de représentante qualifiée de leur
Université pour faire partie du tournoi par équipe.
Suivre
une partie de golf est toujours plein d’enseignement car le scénario n’en est
jamais écrit à l’avance. Chaque jour est une nouvelle aventure, le temps et le
parcours ont changé, le résultat de la veille a modifié les données.
L’adversaire est connu d’autant plus que la performance de Miguel a clairement
fixé la hauteur du débat: 66. Avec trois coups d’avance il ne peut gérer, Sergio
est sur ses talons (69) et Emilio doit clairement accélérer (74).


Depuis
hier j’ai repéré dans toutes les parties qu’il n’y a pas d’animosité. Les
joueurs coopèrent entre eux. Le rythme de jeu a été un peu lent à mon goût mais
les arbitres ne se sont pas manifestés. Plus de 5H30 à trois joueurs, il faut
avoir une certaine habitude des championnats pour résister. Je ne suis pas sûr
que la vitesse de jeu soit une bonne publicité pour notre sport favori. Le
parcours par ses descentes et ses montées sollicite le cœur et les poumons, les
attentes doivent permettre de récupérer.
En
attendant la dernière partie j’ai repris mon poste d’observation sur le green
du 9. La plupart des joueurs ont toujours des difficultés pour arriver en bonne
position pour s'autoriser à tenter un birdie. Il n’est jamais aisé de
prendre des points au parcours. L’architecte surtout quand il a joué ne se
laisse pas facilement apprivoiser. Aucun trou n’est donné. Le slope de 145
donne clairement les difficultés.

PLACE AU JEU
En
observant les trois joueurs menant le tournoi, apparaissent certains traits de leur
caractère. Leurs gabarits jouent également, Miguel grand et élancé, solide
athlète qui pourrait jouer 3ème ligne au rugby de même que Sergio plutôt derrière la
mêlée. Emilio est rapide dans ses déplacements autant que minutieux de ses
routines de préparation de chaque coup.
Sergio
et Miguel discutent souvent alors que Emilio ne vient se mêler que de temps en
temps à leur conversation. Miguel n’est pas dans son assiette comme s’il
voulait ménager du suspens au scénario qui s’écrit pendant la partie. Il semble
nonchalant dans ses déplacements mais dans sa routine de préparation assez
rapide pour prendre ses décisions.
Sergio
dans ses préparatifs, l’économie de ses pas, l’anticipation de ses positions de
chariot, le rangement de ses clubs et leur nettoyage a déjà des allures de
gérant d’entreprise.
S’ils
sont attentifs le stress de la compétition ne semble pas les oppresser. Ils
jouent assez librement jusqu’à commettre quelques erreurs comme des débutants.
Il est difficile pour des jeunes gens de contrôler leurs mouvements. Leur
technique et la puissance leur donnent des longueurs qui demandent mille
ajustements. Aussi bien dans leur stratégie sur le trou et le coup que dans leur
organisation devant la balle.
PARCOURS RETOUR
PARCOURS RETOUR
Sur
le 10 le vent s’est levé et pour ne pas aller dans l’eau Miguel a changé
rapidement de club passant du rescue à un fer. Ce par 5 est amusant pour les
meilleurs joueurs mais aussi les débutants. Il invite au birdie.
Le
11 en montée n’est pas gagné du fond de la vallée. Le départ au-dessus de l’eau
rend le second coup délicat un peu comme sur le 8. Estimer la position du
drapeau n’est pas facile malgré la lunette autorisée. Le putt est cependant
plus plat, récompense pour le plus adroit.
Trou
12, dogleg gauche magnifique d’intelligence. Pas très long mais tentant pour
ceux qui aiment les risques; c’est à l’arrivée que l’on compte les points.
Le green en rond n’est pas très grand et ses environs peu accueillants. Une
incitation à la prudence ? Surtout si l’on s’est trompé de club au 11.
Trou
13 en descente dans les profondeurs du canyon. L’enfilade des réservoirs est
magnifique à voir. Les transferts donnent un peu plus de relief à l’effort
physique que demande le parcours. Je me demande d’ailleurs si certaines erreurs
des joueurs ne sont pas dues à la fatigue.
Sergio,
balle perdue hors limite sur son drive. A moins que ce ne soit l’attente un peu
longue derrière l’équipe qui les précède dont certains prennent un malin
plaisir à dérouler leurs tics alors que leur temps de jeu est largement dépassé
à partir du moment où ils ont entamé la préparation de leur coup. Les coups
d’essai à répétition sont un mauvais message envoyé aux futurs joueurs qui
n’ont pas envie de perdre du temps même si le plaisir du jeu est au
rendez-vous.
Quand j’ai appris à jouer (à 37 ans), j’ai pris au premier degré « l’interdiction des coups d’essai » sur le tee de départ. Cela m’a obligé à visualiser directement le coup à réaliser. Un gain de temps et une plus grande précision dans le mouvement décidé pour envoyer la balle dans la cible repérée.
Quand j’ai appris à jouer (à 37 ans), j’ai pris au premier degré « l’interdiction des coups d’essai » sur le tee de départ. Cela m’a obligé à visualiser directement le coup à réaliser. Un gain de temps et une plus grande précision dans le mouvement décidé pour envoyer la balle dans la cible repérée.

Le
green n’est pas donné, court vous redescendez et sur les côtés l’herbe n’est
pas coupée ou bien le sable vous attend. Alors du surplomb de spectateur vous
comptez les points perdus…

Nous
voilà arrivés au 18 en surplomb du lac au pied de Casa Club.
RESULTATS

En
rentrant déjà un peu plus de chiffres en rouge sur le tableau des résultats.
Andrea s’est arraché et fait nettement mieux que sa partie de la veille tandis
que Jennifer fait une belle performance de son côté pour ramener l’équipe
UMA-UGPM au second rang du trophée par équipe.
David
Garcia sort un super résultat avec un beau 71, montrant de belles
disponibilités pour son avenir de joueur (en pensant qu’il est aussi présent
dans son cursus universitaire).
Les
premiers joueurs sont dans un mouchoir de poche aussi bien en brut 6 coups
(dont un entre les deux premiers) qu’en net un coup sur les 3 joueurs.

Pour les dames il en est de même avec seulement 4 coups pour les 6 premières. 4 coups aussi pour aller chercher une victoire pour le par-équipe qui consacrera l’Université qui sait faire fructifier le talent des dames et des messieurs.
Tout
est en place pour un final de qualité.
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