82 - TORRE MIRONA 2 Un air de Ryder Cup (2 octobre 2018)

Un jeu inspirant, un sport engageant,

Le golf, connaissez-vous vraiment ? (De l'apport des neurosciences) Michel Prieu

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Bonjour à tous,


Ce matin un peu de chagrin avec la climatisation ouverte ou fermée et le bruit de l’arrosage automatique qui s’est déclenché avant le lever du jour. Sourires mais pas de frimousse ravagée, première journée digérée.


L’ouverture de la chasse aux moustiques est aussi signalée mais peut vite être enrayée en allumant justement la clim, ils n’aiment pas le froid mais pas du tout. Au petit déjeuner tous les joueurs sont dispos. Pas de courbatures signalées…

Comme hier petit travail d’attention à l’échauffement sous le regard de Paul qui corrige des positions, qui demande de faire attention à l’organisation et la calme pour préparer le coup à jouer. Le seau de balles est vite expédié, quelques putts ou petites approches et l’heure du départ est arrivée.

Ce matin formule greensome. Elle demande attention de la part des joueurs pour savoir qui va attaquer le green ou le drapeau et donc qui va putter en premier. Les joueurs peuvent se faire plaisir sur le drive mais ensuite vont jouer alternativement jusqu’au trou. Tout en jouant il faut rester attentif au jeu de l’adversaire et être en mesure de changer de tactique.

Tous les joueurs sont appliqués sans être vraiment sûrs d’eux et surtout de leur manière de jouer. Le swing les occupe beaucoup. Les index sont très différents du joueur aguerri à presque débutante. Chacun est impliqué dans son équipe et suivre les parties est à la fois instructif et intéressant. Passer du swing au jeu n’est pas évident.
Les paires ont été modifiées dans chaque équipe et les joueurs de nouveaux doivent s’ajuster. Le terrain est parcouru pour la deuxième fois et la surprise n’intervient plus. Une nouvelle fois possibilité de jeter un œil aux maisons construites le long des fairways.

Le domaine n’est pas complètement fermé ce qui fait la joie des sangliers qui sont venus fourrer leur nez sur les fairways. Les jardiniers vont devoir s’activer pour tout réparer mais ce matin ils en sont à s’occuper justement de l’herbe à cochon…Le parcours est arrosé mais assez sec avec un peu de rosée, porter la balle est important mais aussi elle peut rouler.


Chez les joueurs le jeu a pris le pas, on voit des poings fermés quand la balle est rentrée. Quelques erreurs dans les approches ou les putts donnent à Paul les thèmes à travailler dans les jours prochains.

Les parties s’animent mais les sourires et les vannes ne s’arrêtent pas. C’est vrai que ce jeu contribue à la convivialité en même temps que l’on cherche à être performant.

Pierre a eu un peu de mal à entrer dans sa partie. Pas une mouche pour le perturber mais la formule de jeu avec le jeu des points rendus. Son niveau lui permettrait de relativiser mais il faut que ce soit Paul que le lui fasse remarquer. Pas grave mais cette fois il n’applique pas la même méthode de jeu qu’hier et le niveau de son jeu a faibli. Il est en pétard contre lui.

Ce n’est jamais bon de se mettre en colère contre soi au golf ou ailleurs. Je pense à cela souvent car en débutant on se frustre très vite pensant qu’un bon coup est toujours normal. Il ne faut pas oublier que Tiger Woods nous a dit que dans une partie il se contente de deux ou trois coups bien joués. Quand on compte ses heures d’entraînement normal que nous puissions rater de temps en temps.

La peur, la crainte, le doute dans ce jeu sont dévastateurs pour la qualité de la performance et le plaisir mais encore plus pour notre santé. Chaque fois que l’on se met en colère on a une montée de cortisol. Autant il nous tient attentif à petite dose que son supplément devient toxique. Notre cerveau est fait pour nous aider en toute situation et en particulier nous avertir du danger. Lorsque les premiers hommes habitaient les cavernes en sortir présentait un vrai danger. Fuir ou combattre le dilemme associé face à un tigre ou un ennemi.


La vie d’aujourd’hui présente moins de risques mais notre cerveau ne le sait pas et notre éducation a construit un système de croyances qui fait que nous avons toujours un fond de stress. En ajouter en jouant induit quelques déboires. L’excès de cortisol affaiblit nos défenses immunitaires et il faut 5 heures pour les rétablir pour 5 minutes de colère. Pour contrôler tout cela Françoise nous appris les points d’urgence et encore une autre solution avec la respiration en cohérence cardiaque.

La partie s’est bien passée pour tous et l’équipe « Américaine » continue de mener au nombre de points. Rien n’est perdu pour demain…

Paul a invité tout le monde à une séance technique de putting. Une fois présenté la position de base, l’œil, la prise de club, le balancier, le choix de l’amplitude…exercice de réalité. Jouer en regardant le trou dans un premier temps. Puis après avec les yeux fermés, interdit de se moquer mais remarquer que l’on est chaque fois assez près. En s’entraînant pour soi cet exercice est amusant: une balle en regardant le trou, la seconde les yeux fermés et le troisième jouer normalement. Répéter cela plusieurs fois, avec des putts courts, moyens et longs. Un exercice pour passer de bon à excellent en prenant du plaisir. Même seul de cette façon on peut se challenger pour corser le moment et en faire une partie d’endurance mentale, comme les professionnels.

Pour booster les habiletés avec le putter jouer avec la pointe ou le talon pour être focus sur le balancier du mouvement. Le rythme et l’équilibre sont le secret du putting. Cela se voit que Paul a suivi les cours de Laurent Jockschies.

Journée golf terminée, piscine pour certains, repos pour d’autres et apéritif pour tous. Françoise a fait une révision des points d’EFT avant que je ne parle du fonctionnement du cerveau et des neurosciences. Je n’ai pas insisté tout le monde semble fatigué. Ce n’est pas grave j’enverrai à chacun ce que j’ai préparé ou je viendrai faire une conférence sur le sujet…

Sangria de tradition maison et dîner avant de discuter avant d’aller se coucher. Encore une bonne journée. Demain match-play en simple pour terminer la compétition.



A suivre…


Michel Prieu
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