Chers amis,
Le
Master’s d’Augusta approche et les grands joueurs ont montré le bout du nez,
Bubba Watson hier soir, Phil Mickelson, Paul Casey, Tiger Woods qui revient à
fond la caisse, de très bonnes nouvelles pour le golf pour un vieux routier de
ce merveilleux sport.
L’occasion
de revenir sur des croyances qui brident l’audience de ce jeu universel. C’est
extrêmement intéressant de voir comment ces grands joueurs, amoureux fous de
leur sport évoluent.

Ce
jeu n’est pas ingrat, ce jeu n’est pas cruel, il vous rend ce que vous lui
donnez. Si vous préférez jouer avec votre driver plutôt que de vous appliquer
aux approches et au putting, votre avenir est plombé d’entrée de jeu. Autant des
limites existent au driving alors que tout le travail que vous consacrerez au
petit jeu vous rapportera gros. Quel que soit votre âge, adresse, expérience…Il
n’y pas de limite à l’intelligence. Développez votre estime de soi, soyez
cohérent avec vous-même et vous aurez du plaisir à trouver que vous êtes compétent.
Ce jeu vous rend ce que vous lui donnez !
Ce
jeu développe des qualités chez soi quand on cherche à jouer du mieux que l’on
peut. Il nous aide à mieux voir clair en nous, à développer une confiance qui
déborde dans la vie de tous les jours si l’on sait jouer comme l’on est. Je
prends plaisir avec mes clients à leur faire remarquer combien de fois ils
disent qu’ils sont nuls ou cons. A force de le dire ils le deviennent. C’est
embêtant car cela déborde aussi dans la vie. Ce qui fait qu’un golfeur peut être
imbuvable en compagnie.
Pourtant
ce jeu est beau, esthétique et demande un engagement personnel qui ne se voit
pas à la télévision. Les commentaires des joueurs eux-mêmes n’en donnent pas toute
la majesté, peut-être par modestie ou parce qu’ils sont frustrés de ne pas
jouer comme ils le souhaitent…
Comment
ont-ils préparé leur objectif ? Comment ont-ils visualisé leur succès ?
Ce n’est pas un mystère de dire que c’est compliqué. Il y a une technique pour programmer
sa meilleure manière de jouer. Cette façon de faire qui vous donne avec
régularité les premières places d’un championnat. Pas question seulement de
technique, de mental, de physique mais de programmation de l’événement :
se mettre dans la zone pour quatre jours, cela s’apprend.
J’en
ai fait cette expérience à plusieurs reprises et le processus que j’ai employé
est toujours le même : se mettre dans « la zone » est une part
de soi. Martin Fourcade, Teddy Riner, Renaud Lavillenie,… y sont des maîtres.
La pratique ne fait aucune concession, aucun détail ne peut être laissé au
hasard.

Pour
y arriver il est nécessaire de gommer les doutes qui peuvent nous assaillir à
tous moments. Avec humilité et lucidité les identifier pour les minimiser à défaut de les éliminer lors de
la préparation forcément anticipée. La réussite est programmée : le joueur s’est
fixé rendez-vous avec lui-même. Il sait qu’il ne peut être en forme toute l’année.
Le golf épuise le mental à haute dose.
Il
a programmé sa montée en puissance, réglé toutes les facettes de son jeu,
insisté sur ses points faibles techniques (vrais ou supposés), ajusté et
renforcé ses points forts. Il a ajusté son programme énergétique, son
alimentation, son sommeil (méthode S.E.M.E.R), il a baissé sa charge physique (laissé tomber les barres de musculation) pour affiner ses sensations. Confort intellectuel supérieur de se sentir "invincible", sand-wedge ou
putter en mains. Ajuster son énergie encore avec des challenges de fous suivant
le parcours à jouer. Tout est étudié, décidé par le joueur qui dicte la conduite
à tenir à son co-pilote (le cadet est un équipier d’élite qui tient l’équilibre,
bien plus qu’il ne porte le sac). Le co-pilote va réguler la vie de son joueur
tout au long du tournoi. Anticiper, rassurer, renseigner, observer…un beau
métier de monitoring d’une machine entraînée pour gagner.

Dernier
point : si l’on ne réussit pas ? « Tout est toujours parfait »
ramasser tout le positif de la situation, accepter l’erreur, la défaillance personnelle mais
regardons avec respect celui qui a gagné. La victoire ou le résultat, objectif
si chèrement préparé ne nous appartient pas. A moment donné il faut comprendre
ce qu’est le lâcher prise. Cette vertu qui nous empêche de
contrôler. Etre focus sur un résultat nous en éloigne beaucoup plus que l’on ne
croit. Il faut apprendre cela pour devenir un joueur mature. On peut l’expliquer
très tôt à un jeune joueur et peu d’éducateurs savent le faire.

Préparé
ainsi le joueur ne craint pas grand-chose, il sera cohérent avec sa pensée,
connecté à l’événement. Disponible pour s’écouter et agir comme programmé. Fort
intérieurement, imperméable à l’environnement, il se regarde jouer….rien ne vient
le perturber. Ces trois weekends nous avons assisté à cela. Vous ne pouvez pas
avoir le niveau de jeu de ces gars là mais vous pouvez vous programmer
exactement comme eux.
Vous
ne jouez pas au golf? Dommage mais ce que je vous ai décrit ci-dessus, je peux
vous en faire des exercices, vous l’expliquer « scientifiquement ».
Mes mentors du moment, Sylvain Guimond, David Lafrançois, Martin Latulippe ou
François Lemay m’ont aidé à comprendre comment j’avais fait cela souvent…en
suivant mon intuition.
Le
Centre de Golfothérapie peut vous expliquer tout ça…
C'est au soleil pas loin de Malaga!
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