23 - Jouer au golf : Retour à la compétition




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Mardi dernier c’était la rentrée des classes…de golf. Michel nous avait préparé une journée de Championnat, la 8ème de l’année. Une journée de reprise au Golf Royal d’Agadir pour faire le point avant les échéances de l’hiver. 









Il est sympa Michel, attentif et sérieux avec nous, shotgun à 13h30 et il prévoit tout de suite le 19ème trou, il est sûr de faire des contents.







Vous l’avez déjà vécu à l’école ou au boulot, la reprise c’est déjà dur mais pas comme au golf, ce jeu est harassant, surtout avec ce soleil qui ne vous lâche pas. Le Royal avait bien fait les choses aussi, un coup de peigne sur le kikuyu et carrément la tondeuse sur les greens.


C’est en vieillissant que l’on se rend compte combien l’on perd vite les habitudes. Nous sentons qu’il faudrait un peu de temps pour passer au practice, histoire de décoincer les articulations et chauffer les genoux, mais… mieux vaut s’économiser. Alors, on laisse faire le soleil mais hélas il ne chauffe pas le swing. En plus, sacré kikuyu qui a mis sur ses racines un frein qui empêche la balle de rouler, ce qui fait que nos statistiques de régulation sont devenues catastrophiques. Difficile de faire avancer la balle.






Le premier trou, N°2, s’est tout de même bien passé, putt de 4m pour le par après sortie de bunker. Prometteur, j’ai pris confiance. Mal m’en a pris, en voulant allonger mon drive du N°3, je suis parti contre le mur de la propriété à droite. Une gratte à l’approche et un triple bogey pour finir. Jean, mon compère, cherchait l’ombre pendant que je tentais de retrouver un peu de confiance. Mais les mauvais coups s’enchaînaient sur ce premier tour. 



Pas facile de compter surtout  si,  dans l’émotion du départ, vous avez inscrit le premier score dans la mauvaise case.
Bon, vu l’état du bonhomme compter ne sert à rien, c’est ce que je dis aux jeunes  que je conseille, quand ils le souhaitent. Boire un peu plus d’eau et tenter encore et encore de mieux frapper la balle. J’ai bouclé le premier passage en me disant que c’était le tour de chauffe et je l’ai oublié. Très important d’oublier les mauvais coups et de ne pas s’énerver quand on joue mal. Après tout, c’est de notre faute…


Le second tour m’a réconcilié avec mon swing. La fatigue a assagi ma vitesse de montée et la descente a été moins brutale. J’ai essayé aussi de toucher la balle en premier, car à peine effleuré, le kikuyu freine la tête du club et la distance est à revoir à chaque coup. « Sur-cluber » ? Oui mais pas trop, car c’est encore pire, le club s’arrête dans l’herbe.




Le second tour fut un peu mieux, de quoi donner de l’espoir. Au final, un bilan mitigé donc avec une statistique amusante : 2 greens en régulation pour deux birdies. J’ai doublé mon handicap.  Après-midi agréable à retenir pour passer un peu au practice, histoire de ne pas avoir à souffrir autant pour l’Open de l’UFE, à la fin du mois. Aux résultats, les sourires étaient là pour tous et toutes et nous avons passé une bonne soirée. Le grill était somptueux et bien arrosé. Maintenant que la rentrée est passée, le golf va enfin devenir plus facile.

Bon golf à tous


Michel Prieu






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