27 - MERCI LEÏLA !***



Pour toujours jouer au golf avec plaisir ...


La magie du voyage nous donne à voir de belles images et rencontrer de belles personnes. Cette fois, c’est un magazine qui a retenu mon attention : GOLF du MAROC. Oui, le tout récent d’Octobre-Novembre 2015. Varié, une mise en page vivante et des articles incisifs sans chichi journalistique, instructif pour petits et grands.

Mon coup de cœur est allé à la Chronique de LEÏLA BENJELLOUN. Avec sa fine plume, elle  s’adresse à ses amis marocains mais je l’ai lue de manière bien plus universelle. De Paris à Avignon en passant par Lyon, Santa Barbara, San Francisco avant de revenir à Pessac, j’ai rencontré les mêmes agissements.
Je n’en dirai pas plus.

Avec l’aimable autorisation  de Mani Benjelloun, Directeur de la publication et rédacteur en chef, je vous laisse avec elle.


« J’ai envie de vous conter une histoire. Si je me conforme à celles de mon enfance, je devrais la débuter par « il était une fois », mais, bon, nous ne sommes plus des enfants, je vais donc aller à l’essentiel.
Voilà, nous sommes dans ce beau pays aux paysages magnifiques conjuguant la mer, la montagne, les forêts, le désert….Un pays où la biodiversité est incroyable, un pays au climat suffisamment doux que l’on peut y jouer au golf 365 jours par an. Que du bonheur ! Mais vous le savez dans un conte, il y a toujours quelque chose qui vient perturber la belle harmonie. Et malheureusement, ce quelque chose, c’est nous !
Et oui, chers lecteurs, sans mettre tout le monde dans le même panier, je suis assez décontenancée quand je vois le manque de civisme, de politesse ou même, tout simplement d’éducation dont on peut faire preuve au quotidien. Ce n’est pas pour autant que nous n’avons pas fait de grandes écoles ou que nous ne sortons pas de famille à l’éducation stricte.
Victimes souvent de ce trait de caractère qui nous caractérise, le retard en toutes circonstances, nous sommes alors toujours pressés, un pied sur l’accélérateur, la main sur le klaxon, l’autre tenant  le portable, sans oublier un langage fleuri quand un quidam motorisé s’évertue à vouloir contrarier nos plans.
Dans un autre esprit ; est-ce si difficile de dire oui ou non, ou je suis occupée, je vous rappellerai plus tard, lorsqu’on reçoit un appel, un e-mail ou une invitation. L’honnêteté et la franchise ne sont-elles pas préférables au silence, au mépris ou à la lâcheté ?
Evidemment, les comportements sur un parcours de golf ne sont que le reflet de celui de la vie de tous les jours : incorrections sur un parcours, arrangements avec les règles, placement de la balle dans les roughs….Aussi affligeant est le temps que peut prendre un golfeur à jouer sa balle, sans se préoccuper des parties suivantes. Même si le golf exige un maximum d’application, l’étiquette veut que l’on respecte le terrain et ses partenaires de jeu.

En dehors du parcours, ce respect vis-à-vis d’autrui, et donc de soi d’abord, doit évidemment rester de mise. Pourtant, certaines scènes lors des cocktails de remis de prix laissent pantois. Voir comment certains invités se ruent sur les serveurs ou s’accaparent le buffet, comme s’ils n’avaient jamais eu droit à pareil festin, contraste avec la retenue qui sied pour ce genre d’occasion.
Pour rester exemplaire jusqu’au bout, il est donc salutaire de nous regarder dans une glace et de décider de changer tout cela car nous ne sommes quand même pas des « bêtes ».
Voilà, c’est la fin du conte. Heureusement, les contes se finissent toujours bien. »

*** Chronique du golf du Maroc Greenset par Leïla Benjelloun

Merci infiniment Leïla de ce moment de vérité.

Nous arrivons à l’époque des vœux, il sera temps de prendre quelques nouvelles manières. On doit toujours rêver !!


Bon golf à tous

Michel Prieu

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