Pour toujours jouer au golf avec plaisir ...
Mon coup de cœur est allé à la
Chronique de LEÏLA BENJELLOUN. Avec sa fine plume, elle s’adresse à ses amis marocains mais je
l’ai lue de manière bien plus universelle. De Paris à Avignon en passant par
Lyon, Santa Barbara, San Francisco avant de revenir à Pessac, j’ai rencontré
les mêmes agissements.
Je n’en dirai pas plus.
Avec l’aimable
autorisation de Mani Benjelloun, Directeur
de la publication et rédacteur en chef, je vous laisse avec elle.
« J’ai envie de vous conter une histoire. Si je me conforme à celles de mon enfance, je devrais la débuter par « il était une fois », mais, bon, nous ne sommes plus des enfants, je vais donc aller à l’essentiel.
Voilà,
nous sommes dans ce beau pays aux paysages magnifiques conjuguant la mer, la
montagne, les forêts, le désert….Un pays où la biodiversité est incroyable, un
pays au climat suffisamment doux que l’on peut y jouer au golf 365 jours par
an. Que du bonheur ! Mais vous le savez dans un conte, il y a toujours
quelque chose qui vient perturber la belle harmonie. Et malheureusement, ce
quelque chose, c’est nous !
Et
oui, chers lecteurs, sans mettre tout le monde dans le même panier, je suis
assez décontenancée quand je vois le manque de civisme, de politesse ou même,
tout simplement d’éducation dont on peut faire preuve au quotidien. Ce n’est
pas pour autant que nous n’avons pas fait de grandes écoles ou que nous ne
sortons pas de famille à l’éducation stricte.
Victimes
souvent de ce trait de caractère qui nous caractérise, le retard en toutes
circonstances, nous sommes alors toujours pressés, un pied sur l’accélérateur,
la main sur le klaxon, l’autre tenant
le portable, sans oublier un langage fleuri quand un quidam motorisé
s’évertue à vouloir contrarier nos plans.
Dans
un autre esprit ; est-ce si difficile de dire oui ou non, ou je suis
occupée, je vous rappellerai plus tard, lorsqu’on reçoit un appel, un e-mail ou
une invitation. L’honnêteté et la franchise ne sont-elles pas préférables au
silence, au mépris ou à la lâcheté ?
Evidemment,
les comportements sur un parcours de golf ne sont que le reflet de celui de la
vie de tous les jours : incorrections sur un parcours, arrangements avec
les règles, placement de la balle dans les roughs….Aussi affligeant est le
temps que peut prendre un golfeur à jouer sa balle, sans se préoccuper des
parties suivantes. Même si le golf exige un maximum d’application, l’étiquette
veut que l’on respecte le terrain et ses partenaires de jeu.

Pour
rester exemplaire jusqu’au bout, il est donc salutaire de nous regarder dans
une glace et de décider de changer tout cela car nous ne sommes quand même pas
des « bêtes ».
Voilà,
c’est la fin du conte. Heureusement, les contes se finissent toujours bien. »
*** Chronique du golf du Maroc Greenset
par Leïla Benjelloun
Merci infiniment Leïla de ce
moment de vérité.
Nous arrivons à l’époque des
vœux, il sera temps de prendre quelques nouvelles manières. On doit toujours
rêver !!
Bon golf à tous
Michel Prieu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire